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POLITIQUE

Guerre contre l'Iran:
Une armada américaine accompagnée de l’USS John C. Stennis et
de forces aéronavales alliées sont en route vers le golfe Persique



Le Koweït est-il en état d'alerte
devant la menace de guerre dans le golfe Persique?

Le Koweït a déployé son plan d'urgence de guerre parce qu'une armada de force navale américaine se dirige vers le golfe Persique, selon un reportage du « Middle East Times. » 

 


Press TV (Iran)
Mardi le 12 août 2008

Le reportage fait suite à la déclaration de « DEBKAfiles » lundi à l'effet que [les porte-avions] USS Theodore Roosevelt, USS Ronald Reagan, et USS Iwo Jima sont en route vers le golfe Persique pour accroître les forces d'attaque US dans la région.

Les forces navales américaines sont accompagnées par un groupe tactique de la Marine royale britannique qui compte un porte-avions de même que par un sous-marin nucléaire français.

Ce déploiement semble être le plus imposant rassemblement de force navale des États-Unis et de ses alliés dans la région, depuis la guerre du Golfe de 1991.

Cette manœuvre survient environ une semaine après que se soit terminée l'opération Brimstone, où plus d'une douzaine de navires de guerre américains, britanniques et français ont réalisé des exercices militaires dans l'océan Atlantique en préparation à une éventuelle confrontation avec l'Iran.

Situé sur la côte du golfe Persique, le Koweït a placé ses militaires en état «d'alerte de guerre » afin d'éviter d'être pris en sandwich dans un éventuel conflit dans la région.

« La dernière fois, le Koweït a été pris par surprise lorsque les troupes iraquiennes ont envahi le petit émirat et qu'elles ont mis en déroute l'armée koweïtienne en quelques heures, » selon ce qu'à déclaré un ancien diplomate américain au Koweït au « Middle East Times. »

Washington et ses alliés accusent l'Iran, un [pays] signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), de poursuivre un programme nucléaire militaire et ils ont menacé de lancer des frappes militaires contre l'Iran si le pays devait poursuivre son programme d'enrichissement de l'uranium.

L'organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies, l'Agence internationale de l'énergie atomique, a confirmé que le programme d'enrichissement de l'uranium de l'Iran ne dépasse pas 3 % et qu'il est donc dans les limites du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

L'accroissement des forces militaires dans le golfe Persique est au centre des spéculations qui font suite aux pressions exercées par Israël visant à pousser l'administration Bush à lancer une attaque contre l'Iran avant que le Président George W. Bush ne quitté ses fonctions en janvier 2009.

Les USA ont achevé d’importantes manœuvres militaires dans le Golfe arabo-persique  à brève distance des eaux territoriales iraniennes.  Ce déploiement naval était destiné à "envoyer un avertissement à Téhéran" suite à l'adoption de la résolution 1747 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui impose de lourdes sanctions économiques à l'Iran en rétorsion pour son refus de se conformer aux demandes des USA concernant son programme d'enrichissement d’uranium.

 

Les simulacres de guerre US au large du littoral iranien ont vu la participation de deux porte-avions, le groupe aéronaval de l'USS John Stennis et  l'USS Eisenhower ayant à leur bord 10.000 hommes et de plus de 100 avions de guerre. Le groupement de l’USS John C. Stennis, qui fait partie de la 5ème Flotte US, est entré dans le Golfe arabo-persique le 27 mars, escorté en le croiseur lance-missiles USS Antietam (CG. 54) (voir http://www.navy.mil/).


 

On dit que le groupe aéronaval de l’USS John C. Stennis (JCSSG) et son escadre aérienne n°9, ont mené « un exercice en duo » avec le groupe aéronaval de l'USS Dwight D. Eisenhower (IKE CSG).

 

« C’est la première fois que les groupes aéronavals du Stennis et de l'Eisenhower ont opéré ensemble dans un exercice commun dans le cadre du déploiement de la 5ème Flotte. Cet exercice démontre l'importance des capacités des deux groupes aéronavals à planifier et à mener des opérations en tandem dans le cadre de l'engagement de la Marine de guerre à maintenir la sécurité et la stabilité maritimes dans la région. »

 

Les simulacres de guerre ont été menés à un moment de tension et de confrontation diplomatiques suite à l'arrestation par l'Iran de 15 membres de la Marine de guerre britannique, censés avoir patrouillé à l'intérieur des eaux territoriales iraniennes.

Le gouvernement britannique, soutenu par la désinformation de médias, a utilisé cet incident en vue de créer une situation de confrontation avec l'Iran.


Ces simulacres de guerre sont le point culminant d’un processus enclenché dès 2003. Lire à ce sujet  Nom de code TIRANNT : les plans de guerre US contre l’Iran.  
 


Selon la Marine US, ce dernier round de manœuvres militaires conduites fin mars était d’une envergure beaucoup plus grande que les déploiements précédents. Selon la presse, ces manœuvres auraient constitué le plus grand déploiement de puissance navale des USA depuis l'invasion de l'Irak en mars 2003.

 

Presque simultanément, l'Iran conduisait également des exercices navals à grande échelle dans le Golfe arabo-persique, si bien qu’on peut considérer que  les USA et l'Iran sont sur un pied de guerre.

 

La presse russe, sur la foi de sources du renseignement, a sonné l’alarme. Selon une dépêche de l’agence RIA-Novosti, citée par la presse européenne et israélienne (Jerusalem Post), les USA projettent de lancer des attaques aériennes sur l'Iran sous le nom de code « Opération morsure », le Vendredi saint 6 avril, en ciblant des sites militaires et civils, y compris le système de défense aérienne de l'Iran.

 

« Les services russes de renseignement militaire rapportent tourbillon d'activité des forces armées US près des frontières de l'Iran », a déclaré mardi une source sécuritaire de haut rang.

 

« Les derniers rapports des renseignements militaires font état d’une intensification des préparatifs militaires US en vue d’opérations aériennes et terrestres contre l’Iran », a déclaré le responsable, ajoutant que le Pentagone n'a encore probablement pas pris une décision finale sur le moment de déclenchement de l’attaque. Il a dit que le Pentagone recherche une manière de mener une frappe contre l'Iran « qui permettrait aux Étatsuniens de mettre le pays à genoux aux moindres coûts. »  Il a également dit que la présence navale US dans le Golfe arabo-persique a atteint, pour la première fois depuis quatre ans, le niveau qu’elle avait peu avant l'invasion de l'Irak en mars 2003.

 

Le général Leonid Ivashov, vice-président de l'Académie des sciences géopolitiques, a dit la semaine dernière que le Pentagone projette de se livrer à une « attaque aérienne massive contre l'infrastructure militaire de l'Iran dans un proche avenir ».  S’il faut tenir compte du rapport russe, rien cependant ne permet de le corroborer et d'indiquer exactement  quand une attaque aérienne contre l’Iran pourrait avoir lieu.  En outre, il y a plusieurs facteurs importants qui suggèrent, du point de vue de l'organisation militaire, qu'à moins d’avoir affaire à un cas de pure folie politique, le Pentagone n’est pas prêt à lancer une attaque contre l'Iran.

 

Nominations à des postes clé militaires

 

Plusieurs nominations à des postes clé militaires ont eu lieu au cours du mois de mars. Fait important, l’amiral William J. Fallon, a été nommé le 16 mars commandant du Commandement central US (CENTCOM) par le secrétaire à la Défense Robert M. Gates. Il est peu probable que l'amiral Fallon activerait une opération militaire contre l'Iran dans les semaines suivant sa nomination comme commandant du CENTCOM.

  

  
L’Amiral  Fallon    

En attendant, une autre nomination importante a eu lieu, qui a à voir directement avec les préparatifs de guerre contre l'Iran. L'amiral Timothy J. Keating,  Commandant de l’US NORTHCOM a été nommé le 26 mars à la tête de l’US Pacific Command, dont relèvent à la fois la 5ème et la 7ème Flottes. Le Commandement du Pacifique de la 7ème flotte est le plus grand commandement de combat US. Keating, qui succède à l'amiral Fallon est également un supporter inconditionnel de la « guerre contre le terrorisme ».  Le Commandement du Pacifique jouerait un rôle clé dans le contexte d'une opération militaire dirigée contre l'Iran. ( http://www.pacom.mil/about/pacom.shtml  ). 

 
Il est important de rappeler que l’amiral Keating a été également impliqué dans l'attaque de 2003 contre l'Irak en tant que commandant du Commandement central des forces navales US et de la 5ème Flotte.
 

Si ces nominations à des postes clé indiquent une consolidation de l’agenda militaire néoconservateur au Moyen-Orient, elles suggèrent aussi que les militaires US le déclencheraient pas une nouvelle phase dans la guerre du Moyen-Orient avant d’avoir consolidé la position de ces nouveaux commandants, notamment au niveau du Commandement central US (CENTCOM), qui est l'unité de commandement opérationnel clé chargée du théâtre de guerre du Moyen-Orient.  

 

L’Amiral Fallon est parfaitement d’accord avec les plans de guerre  de l'administration de Bush vis-à-vis de l'Iran. Il remplace le général John P. Abizaid, qui a été poussé à la retraite, suite à d’apparents désaccords avec le successeur de Rumsfeld, le secrétaire à la Défense Robert M. Gates. Tandis qu'Abizaid reconnaissait les échecs et les faiblesses des militaires US en Irak, l’Amiral Fallon est étroitement aligné sur le vice-président Dick Cheney. Il est également fermement dévoué à « la guerre mondiale contre le terrorisme » (GWOT). C’est le CENTCOM qui coordonnerait une attaque contre l'Iran depuis le théâtre de guerre du Moyen-Orient.

 

En outre, la nomination d'un amiral est indicative d'un changement dans les priorités du CENTCOM sur le théâtre de guerre. L’accent est mis sur une « échéance proche » concernant l’Iran plutôt que l’Irak, ce qui requiert une coordination des opérations navales et aériennes dans le Golfe arabo-persique.

 

La puissance navale US dans la région

 

Actuellement il y a deux groupes aéronavals de combat dans la région du Golfe arabo-persique, l'Eisenhower et le Stennis.

 

En comparaison, le déploiement de la puissance navale avant le Blitzkrieg de mars 2003 contre l'Irak était sur une échelle sensiblement plus grande.

 

Dans les premiers mois de 2003, il y avait cinq porte-avions US à portée de tir de l'Irak plus un porte-avions britannique.  Dans la campagne de 2003, trois groupes aéronavals étaient présents dans le Golfe (Lincoln, Constellation et Kitty Hawk) et deux autres groupes aéronavals (Roosevelt et Truman) étaient engagés dans la coordination des sorties aériennes de bombardement depuis la Méditerranée.

Le porte-avions à propulsion nucléaire USS Nimitz et le groupe aéronaval qui l’accompagne est actuellement en route vers le Golfe, ce qui portera le nombre de porte-avions à trois.

 

Il est peu probable que l'action militaire débuterait avant qu'un troisième porte-avions soit positionné sur le théâtre de guerre. (Des déclarations officielles ont cependant indiqué que le Nimitz prendrait la place de l'USS Eisenhower et que seuls deux groupes aéronavals seraient présents dans la région du Golfe et de la Mer d’Arabie.)  En outre, les faiblesses US sur le théâtre de guerre de l'Irak, les capacités de l'Iran à exercer des représailles et infliger des dommages significatifs aux forces US à l'intérieur de l'Irak, aussi bien que l'opposition montante à la présidence US, ont une incidence directe sur le timing d'une opération militaire dirigée contre l'Iran.

 

L'Iran est politiquement isolé

 

L'Iran est politiquement isolé.  L'unilatéralisme règne dans les couloirs de l'ONU comme sur le théâtre de guerre du Moyen-Orient.

 

La résolution du Conseil de sécurité commanditée par les USA a reçu un appui unanime. Des amendements proposés au projet de résolution ont été éliminés, suite à des pressions US. Le texte de la résolution a été adopté à l'unanimité. 

 

Ni la Russie ni la Chine, qui ont des accords militaires étendus de coopération  avec l'Iran, n'ont exercé leur droit de veto, ni ne se sont abstenues.

 

Ce "consensus" du Conseil de sécurité de l'ONU a été atteint par des manœuvres décisives de la diplomatie de l'ombre de Washington, qui a pu ainsi rallier les cinq membres permanents plus l'Allemagne, qui a participé à la formulation du projet de résolution dans des consultations séparées.

 

La résolution de l'ONU a totalement isolé l'Iran : La Chine et la Russie ont été entraînées dans une alliance furtive avec les USA.

 

Ce qui est crucial dans la résolution du Conseil de sécurité c’est que ni la Chine ni la Russie n'interviendront aux côtés de l'Iran, si celui-ci est attaqué. D'ailleurs, alors que la Russie et la Chine sont des partenaires diplomatiques des USA dans le régime de sanctions économiques décrété par l’ONU, elles font en même temps l'objet de menaces militaires des USA comme confirmé par l’Opération Bouclier vigilant 07. Il s’agit de  simulacres de guerre menés de septembre à décembre 2006, qui  visaient explicitement non seulement Nemesis (le Corée du nord) et Irmingham (l’Iran) mais également Ruebek (la Russie) et Churia (la Chine).

 

On aurait pu s’attendre à ce que des « deals » séparés aient été conclus  respectivement avec la Chine et la Russie, où certains engagements auraient été pris par Washington au cours de discussions bilatérales. Pékin et Moscou, qui sont partenaires dans l'Organisation de coopération de Shangaï (SCO) sont dans une situation manifestement ambiguë : d’une part, ils ferment les yeux sur les menaces militaires US, d’autre part ils apportent leur aide aux  militaires iraniens pour l’établissement de leurs systèmes de défense aérienne et terrestre,  dans l'éventualité d’une attaques des USA-OTAN-Israël contre l'Iran, qui a un statut d'observateur dans l'Organisation de coopération de Shangaï (SCO).

 

L'Iran est le troisième plus grand importateur des systèmes d'armements russes après l'Inde et la Chine. Au cours des cinq dernières années, la Russie a soutenu la technologie de missiles balistiques de l'Iran, après les négociations menées en 2001 sous la présidence de Mohamed Khatami.

 

Coïncidence ironique, au moment même de la décision du Conseil de sécurité de l'ONU en mars, la presse russe a confirmé que l'Organisation de coopération de Shangaï (SCO) envisage éventuellement un élargissement, qui pourrait consister à accorder la pleine adhésion à la SCO aux pays (comme l’Iran) qui y ont actuellement le statut d’observateurs.

 

En attendant, le Congrès US est en guerre avec le Président concernant la stratégie de guerre de l'Amérique  en Irak, mais pas un mot n'est murmuré sur la guerre imminente contre l’Iran, comme si cela n’avait aucune pertinence.

 

Les menaces sont réelles, un incident pourrait déclencher une guerre. 

Les criminels de guerre haut placés ont désespérément besoin de cette guerre pour rester au pouvoir.
 

Le congrès US n’est absolument pas susceptible de renverser la décision de faire la guerre à l’Iran, malgré le fait que ceci mènerait à une catastrophe mondiale, une escalade de la guerre, avec l’imminence d’un État policier en Amérique pour soutenir la militarisation des institutions civiles.

 

 
Le Général Cartwright
 

 

Le rôle du Commandement stratégique US (USSTRATCOM)

 

Le néocons dans l'administration de Bush contrôlent les nominations aux postes clés militaires, en particulier au Commandement central (USCENTCOM), au Commandement stratégique (USSTRATCOM) et à l’État-major conjoint. 

 

Des nominations ont récemment eu lieu. Le commandant nouvellement désigné de l'USCENTCOM, l’Amiral Fallon, jouera un rôle clé en supervisant l'opération militaire sur le théâtre de guerre du Moyen-Orient.


L’USSTRATCOM, dirigé par le Général James E. Cartwright, dont le QG est à la base aérienne d'Offutt au Nebraska, jouerait un rôle central dans les prises de décision et la coordination en cas de guerre contre l'Iran. L'administration a demandé à l’USSTRATCOM d’élaborer des plans centralisés pour une guerre contre l'Iran.  Le CENTCOM serait largement impliqué en appliquant ces plans de guerre sur le théâtre de guerre du Moyen-Orient.

 

Il vaut la peine de rappeler qu’en 2004, le vice-président Dick avait demandé à l’USSTRATCOM d’élaborer un plan d'urgence  contre l'Iran, destiné à « être utilisé en réponse à une autre attaque terroriste du type 11 Septembre  sur les USA », sur la présomption que le gouvernement de Téhéran serait derrière ce complot terroriste. Le plan d'urgence prévoyait une attaque aérienne de grande envergure contre l'Iran utilisant des armes nucléaires conventionnelles et tactiques.

 

L’USSTRATCOM est décrit comme « un intégrateur global chargé des missions de frappe mondiale sur toute la gamme. »

 

L’USSTRATCOM est chargé de la coordination des structures de commandement appelée « C4ISR global » (Commandement, contrôle, communications, ordinateurs, renseignement, surveillance, et reconnaissance). « La planification et l'exécution au jour le jour [ par STRATCOM ] pour les zones primaires de mission est faite par cinq Commandements conjoints de composants fonctionnels (Joint Functional Component Commands : JFCC) et trois autres composants fonctionnels. »

L’USSTRATCOM : nous sommes prêts

 

Le commandement stratégique (USSTRATCOM) est en train de subir d’importants changements organisationnels importants, qui ont une implication directe sur  les plans de guerre contre l'Iran. Selon son commandant, le Général Cartwright, l’USSTRATCOM  développe  de « nouvelles organisations alignées selon leurs fonctions, conçues pour améliorer notre vitesse et nos progrès opérationnels » (rapport à la Commission parlementaire  des Forces armées).  «  Nous sommes passés de la vieille triade avec bombardiers, sous-marins et (missiles balistiques intercontinentaux) à un système plus intégré, qui offre au pays une gamme plus large d’activités dissuasives qui peuvent rassurer nos alliés ». 

 

Selon les déclarations de Cartwright, les composants fonctionnels – renseignement/ surveillance/reconnaissance; guerre de réseau; opérations de réseau mondial; opérations d'information; défense intégrée de missiles ; et armes de combat de destruction de masse - sont en pleines capacités opérationnelles ou s’en approchent.

 

En outre, STRATCOM construit un système d'organisation « qui peut être mis en commun dès le départ, et peut passer au type de configuration combiné ou allié... de sorte que nous n’aurons pas à les construire dans un moment de crise. »

 

 « Avoir une infrastructure équilibrée de défense étayée par le commandement et le contrôle, et le renseignement, la surveillance et la reconnaissance est crucial pour la stratégie », a ajouté Cartwright  (U.S. Strategic Command Refines, Fields New Capabilities, par John J. Kruzel, American Forces Press Service, 9 mars 2007)

 





Article original en anglais paru le 1er avril 2007
 

Traduit de l’anglais par Fausto Giudice, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.

 

 

Michel Chossudovsky est l'auteur du best-seller international The Globalization of Poverty (titre français: "La mondialisation de la pauvreté», éd. Écosociété) qui a été publié en 11 langues. Il est professeur d'économie à l'Université d'Ottawa, Canada, et directeur du Center for Research on Globalization Global Research. Il collabore également à l'Encyclopaedia Britannica. Son dernier ouvrage est intitulé ``America`s War on terrorism``,  Global Research, 2005.  Il est l'auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre.

 


Michel Chossudovsky est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  
Articles de Michel Chossudovsky publiés par Mondialisation.ca

 

 
 
 

Au moment même ou tous les français disent non, 
deux d'entre eux ont choisi de dire oui
!

heureux

  

 
         AU SOMMAIRE DU NUMERO DE JANVIER :
 
  
 
Un livre bleu pour organiser le lobbying
3 questions à Jean-Paul Charié, député du Loiret
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Réaction de Jean-Claude Lenoir, député de l'Orne, au livre bleu sur le lobbying
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Dossier
Les PPP à l'heure du grenelle de l'environnement

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Répondre à la demande du président de "dynamiser" l'outil PPP
Claude Martinand, président de l'IGD
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Portrait
Frédéric Lefebvre, député des Hauts-de-Seine        
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Fin de la publicité dans l'audiovisuel public
Tribune
Patrick Bloche - Député, Vice-Président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale en charge des médias  
Louis de broissia -
Sénateur, Rapporteur de la commission des affaires culturelles sur le budget des médias

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La question HLM et le droit au logement
par Christian Julienne, président de Héritage & Progrès.
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Profil
Alima Marie, collaboratrice de Luc Chatel, secrétaire d'état chargé de la consommation et du tourisme
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OGM : le Brouhaha
Questions à Jean-françois le Grand , sénateur, Président de la Haute autorité pour les OGM
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8 interminables minutes 
avant l'arrivée de Clara et Consuelo 
à l'aéroport vénézuelien Santo domingo!!!

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni : Romance à l’Elysée.
ACDEFI.com
par jérome Boué

 

 

Un président divorcé affichant publiquement sa liaison avec une chanteuse ex mannequin mondialement connue, voilà un événement sans précédent dans l’histoire de la cinquième République. Une nouvelle étape est donc franchie dans la « publicisation » de la vie privée, faisant plus que jamais exploser la frontière entre vie publique et vie privée.

Nicolas Sarkozy ne craint pas les contradictions dans la gestion de son image et de sa communication. Tout au long de sa course à l’Elysée, il mit en scène son épouse Cécilia et son fils Louis (on se souvient du « bonne chance mon papa » lors de sa prise de l’UMP), puis vint la première séparation en 2005 suite à laquelle il affirma vouloir désormais protéger sa vie privée et son intimité. Suivirent dans l’ordre, une mise en scène de la famille retrouvée et recomposée lors de son arrivée à l’Elysée, et enfin plus récemment un divorce très médiatisé (ce qui ne l’empêcha pas de quitter inopinément le plateau de CBS suite à une question sur ce même divorce ... ). A l’instar de nombreuses personnalités, le Président souhaite contrôler son image en s’affichant quand il l’estime utile puis en dénonçant l’intrusion des médias dans sa vie privée lorsque cela sort de son plan de communication.

Cette romance affichée entre le Président et Carla Bruni divise les cercles politico-médiatiques. Pour certains (plutôt à droite), il s’agirait d’une heureuse modernisation de la fonction présidentielle et cela mettrait fin à une certaine hypocrisie en la matière, qui semblait de mise chez les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy.

Pour d’autres (plutôt à gauche) mais aussi pour une partie de la droite traditionnelle et pour les villepinistes, la conception du rôle du Président est toute autre. Après les Rolex, le Fouquet’s, les yachts et les augmentations de salaire, voici désormais le jet privé (encore Bolloré) et l’ex top model. Ce n’est plus un Président mais une star du show business qui dirige le pays !! Pour ces derniers, ce matérialisme et cette « peopolisation » porteraient gravement atteinte à la dignité et à l’indépendance de la fonction. Le Président doté d’un fort esprit de classe serait également un habile manipulateur, détournant ainsi l’attention des vrais problèmes du pays. Enfin, ils estiment que face aux difficultés que rencontre le pays, il est totalement indécent et déplacé de « fanfaronner » de la sorte.

Mais qu’en pensent les Français ?

Selon les sondages, leur opinion ne semble pas affectée par cet étalage de la vie privée du Président qui (pour l’instant) apparaît comme secondaire. Mais attention, car la forme ne restera accessoire que si les résultats concernant les réformes, le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat sont au rendez vous. Dans le cas contraire, le Président pourrait être lourdement sanctionné et cette surexposition médiatique aurait alors un « effet boomerang » !!

Quoiqu’il en soit, les Français sont nombreux à suivre avec intérêt les différentes étapes de la vie privée de leur Président et il semble que cette « peopolisation » de notre vie politique accompagne une certaine évolution de notre société dans le rapport aux hommes politiques.

Prochaine étape : Nicolas Sarkozy a demandé en mariage Carla Bruni en lui laissant un mois pour prendre une décision. La question est donc de savoir si celle qui soutint ardemment Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle, qui affirma ne jamais voter à droite et qui manifesta contre les Tests ADN, franchira le pas en devenant la première dame de France ? Suite au prochain épisode du « Sarko show ».     

 

 

La phrase de la semaine:

« Si j’ai bien compris, on va avoir la saison 1, la saison 2, la saison 3 ... » de Julien Dray, député et porte-parole du PS à propos de Nicolas Sarkozy , sur I TELE .

 

rôme Boué

Selon Libération.fr, dans une interview concédée à chaud à deux réalisateurs français, un important commandant guérillero des Farc écarte toute libération unilatérale d’Ingrid Betancourt, en réponse au message de Nicolas Sarkozy la semaine dernière. Il affirme aussi que la situation des otages a empiré ces derniers mois. Plusieurs seraient en mauvaise santé. 



 

Pas de libération dans l’immédiat.

Le président français en avait fait le «rêve», mercredi, dans un enregistrement adressé à Manuel Marulanda, le plus haut dirigeant des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Deux documentaristes, Philippe Lobjois et Gilles Pérez, ont filmé la réaction d’un chef guérillero au moment même de la diffusion du message sur la télévision colombienne, dans une fermette de planches isolée dans les montagnes. «Camilo», un des commandants d’une unité «d’élite» des Farc, la colonne Teofilo Forero, s’y exprime avec l’aval de sa hiérarchie. Il remercie Nicolas Sarkozy de s’adresser «avec respect» à son «leader historique». Mais il écarte la possibilité de relâcher sans contrepartie la Franco-Colombienne, otage des Farc depuis février 2002. «Toute libération se fera dans le cadre d’un accord négocié» et global, explique-t-il. «Ce qu’il semble totalement exclure dans l’immédiat», ajoute Lobjois.

Selon «Camilo», les conditions de détention des quelque 45 otages politiques et militaires comme Ingrid Betancourt ont empiré depuis six mois, des suites d’une «offensive d’extermination» de l’armée. Il reconnaît que les guérilleros sont obligés de se déplacer «tous les deux ou trois jours», et qu’ils doivent parfois enchaîner leurs otages. «Nous faisons tout pour protéger leur vie, assure-t-il. C’est dans notre intérêt.» Mais il confirme que les ravisseurs ont l’ordre d’exécuter leurs prisonniers plutôt que de laisser l’armée les libérer.

Pas de réponse à Uribe.

Le président colombien, Alvaro Uribe, a proposé vendredi de négocier avec les Farc dans une «zone de rencontre» neutre de 150 km². Sur ce sujet, «Camilo» reste évasif et annonce un prochain communiqué officiel de la direction des Farc. Pour Uribe, la zone en question devrait être délimitée dans une région avec «pas ou très peu de population» et aucune garnison existante, et les négociateurs y entreraient sans armes. Jusqu’ici, la guérilla exige une zone cinq fois plus grande et refuse de se déplacer sans escorte. Uribe a demandé à l’Eglise colombienne d’être la médiatrice «exclusive» pour faire avancer cette proposition. Il écarte ainsi toute intervention étrangère : celle de son voisin vénézuélien Hugo Chávez, à qui il a brusquement retiré sa mission le mois dernier, tout comme celle de Sarkozy, invité la semaine dernière à être un simple «accompagnateur» et «allié».

Plusieurs otages seraient malades.

Selon des informations qui ont filtré lors la médiation avortée de Hugo Chávez, confirmées par le procureur général colombien, cinq à dix prisonniers des Farc seraient en mauvaise santé. Uribe a demandé dimanche que le Comité international de la Croix-Rouge puisse apporter des soins à ces otages. Yves Heller, porte-parole de l’organisme en Colombie, a confirmé qu’un contact était établi avec la guérilla dans ce but. «Mais, pour l’instant, nous n’avons pas reçu le feu vert.»

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